« Cependant tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs vêtements ; ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu'ils en sont dignes » Apocalypse 3 :4

Commençons d’emblée par dire qu’être fidèle n’est pas un don de Dieu mais plutôt un choix personnel délibéré fait de renoncements à soi-même et du refus conscient de suivre la tendance, la mode, la masse. C’est la résolution d’être impopulaire, l’option d’être méprisé et même quelquefois l’acceptation d’être combattu. Être fidèle, c’est prendre le risque de paraître aux yeux de beaucoup de personnes comme fou, anormal, démodé, hors du temps pour l’amour de Dieu. C’est refuser d’être applaudi par les hommes en alignant son mode de vie sur les standards bibliques avec les yeux toujours fixés sur Dieu et sur son fils unique, les seuls approbateurs auxquels l’on s’identifie pleinement.

Vu sous l’angle décrit ci-dessus, la fidélité n’est pas une aventure dans laquelle se rue la masse car, devant la forte sollicitation de la volupté à notre ère, face à l’envie de posséder de grands biens et le désir quasi-compétitif de paraître et d’être célébré, très peu sont ceux qui se hasardent encore sur les sentiers de la fidélité. La bonne nouvelle est que de tout temps, des hommes et des femmes ont fait cette option impopulaire en n’ayant pas d’égard pour les menaces qui pèsent sur eux. Ce fut le cas de Joseph, qui a probablement refusé de commencer l’expérience sexuelle de sa vie avec la femme de son chef, conscient qu’il était qu’en agissant ainsi, il ferait un grand mal et pêcherait contre Dieu (Genèse 39 :9). On citera aussi au nombre de cette minorité résolument fidèle le cas de Daniel qui ne modifia rien à ses habitudes de prière et de consécration à Dieu quoiqu’il fût informé de l’édit du roi et du potentiel châtiment qu’il courait en le violant.

Avons-nous ou voulons-nous tout au moins faire partie de la minorité prête à renoncer à tout pour demeurer fidèle au Seigneur aujourd’hui ? Dieu peut-il nous rendre témoignage, comme il l’a fait à l’église de Sardes dans notre verset de base, que nous figurons parmi les QUELQUES hommes et femmes qui ont pris la résolution de ne pas souiller nos vêtements et de marcher dans des vêtements blancs avec lui ? Puissions-nous nous rendre dignes de ce témoignage qui serait le sceau ultime de notre appartenance à lui et à lui tout seul. Si tel est notre désir, sans doute sa grâce nous y aidera. Bonne méditation !